Toute notre vie consiste, à travers les crises, à récupérer nos morceaux d’Ames fixées à chaque étape mal traversée,  pour nous libérer de l’œdipe  et être vraiment libre d’évoluer sur notre chemin de vie vers notre Dharma.

Réparer son enfant intérieur est un travail courageux,  souvent long et douloureux.

 

Il s’impose lorsque les traumatismes de l’enfance viennent ressurgir dans la vie d’un adulte et l’entravent péniblement dans sa capacité de vivre un présent serein seul ou accompagné.

L’hypnose et les états modifiés de conscience sont un outil privilégié pour aller rencontrer l’enfant, l’adolescent blessé et lui donner enfin l’écoute bienveillante, l’amour nécessaire pour qu’il accepte de liberer les émotions refoulées lors des traumatismes de son enfance.

Le travail sur les projections parentales et les enjeux oedipiens éclaire ce qui se rejoue dans les couples ou les amitiés

Ces techniques modernes de thérapie permettent un travail efficace en profondeur.

Il s’agit notamment d’écairer à partir de votre thème comment votre personnalité s’est construite.

– Comment vous avez été aimé et reconnu par Papa et ce que vous attendez des hommes qui partagent votre vie

– Comment maman a pris soin de vous. Comment vous prenez soin de vos besoins et ce que vous attendez des femmes qui partagent votre vie.

Le travail sur les blessures astrologiques demande un éclairage particulier en séance d’astro thérapie.

 

En analysant votre thème de naissance, je peux mettre en lumière ce qui vous a manqué et qui a crée des zones de hontes  ou d’indignités profondes. Mettre en évidence vos difficultés et cristallisations dans vos comportements, permet d’apprendre à les  accueillir pour mieux les transcender.

 

 

 

Stephan Schillinger – Extrait du livre » Par un Curieux Hasard« 

— Maître, je n’obtiens pas ce que je souhaite de mes relations, pourquoi vais-je d’insatisfaction en insatisfaction ?

— Sans prise de conscience, l’enfant blessé (abandonné, rejeté, trahi, humilié, etc.) qui demeure en toi, s’exprime dans toutes tes relations, et demeure insatiable et inconsolable. 

Pire encore : il perçoit le monde à travers le filtre de sa blessure. Celui qui ne le conscientise pas, répète le même schéma inconsciemment. Et cette blessure est alors un puits sans fond, qu’aucune autre personne que toi ne parviendra à combler.

— Comment faire alors pour combler ce trou ?

— La blessure de notre enfant intérieur, que nous portons en nous tout au long de toute notre vie, peut être guérie à la seule condition que nous fassions lumière sur elle. Cette lumière dont il est question à travers les âges, des alchimistes aux poètes, et dans tous les ésotérismes, c’est la conscience. Faire lumière, c’est prendre conscience de ce qui est par définition, inconscient, dans le noir.

— Mais alors, une fois la lumière faite, on est guéri ?

— Cela passe ensuite par l’acceptation de ce qui est, puis par la reconnaissance de notre part de responsabilité d’adulte de demeurer, consciemment ou non, dans cet état de souffrance. Accompagner notre enfant intérieur, le prendre par la main et aller visiter ses blessures, nous permet de le faire grandir et enfin considérer les évènements récents de ta vie, comme des évènements extérieurs dont tu portes une responsabilité d’interprétation.

Retiens bien ceci : l’aspect que tu donnes aux phénomènes extérieurs ne fait que refléter ton état intérieur, conditionné, et déformé par tes blessures ouvertes. 

C’est en ce sens que la solution réside en Toi. »

 

Pour Alejandro jodorowski dans «  la famille, un trésor, un piège »

« L’acceptation de soi-même est héroïque car elle signifie l’effondrement des limitations intérieures crées par la famille, la société et la culture. Notre identité acquise est toujours insuffisante et défectueuse : elle est le contenant et non le contenu.

Mais l’effondrement de cette carcasse ou le fendillement de ce masque nous terrifie, et nous avons tendance à le refuser.

Notre grandeur, notre capacité de briller, d’aimer sans limites, de triompher, nous fait bien plus peur que notre petitesse.

Surmonter cette peur suppose d’avoir un but plus élevé. Nous pourrions l’appeler amour de soi, amour de l’oeuvre que nous sommes en train d’accomplir, amour de tous ceux à qui cette oeuvre peut être bénéfique. C’est alors que des sentiments sublimes entrent en jeu : dés lors que nous acceptons l’effondrement du moi limité, nous entrons en contact avec la gratitude et la grâce. Ce remerciement essentiel ouvre le chemin vers nos propres qualités. »

Et si tout se jouait pendant notre enfance?

 

J’ai rencontré les enseignements de Freud plusieurs fois dans mon cursus étudiant puis professionnel.  Sa pensée me paraissait hermétique… jusqu’à ce que Frédéric Baudain  me l’enseigne en y associant l’astrologie à L’EFAT . Tout est devenu limpide…

Pour Freud

– tout se joue avant 7 ans … Il semble que chaque traumatisme  ou manque vécu avant 7 ans se rejoue en se représentant à nous tous les 7 ans, jusqu’a ce qu’il soit éclairé, mis en conscience puis réparé.

– 100 % des adultes n’ont pas résolu leur Oedipe  en mourant ! Ils rejouent donc encore et encore le triangle Oedipien parental dans chaque relation ..

Marine B

Les stades de développement psycho affectif de l’enfant

L’oedipe est un processus évolutif, un cheminement qui contient des passages d’un État un autre. Il concerne tous les humains.

Ce mouvement évolutif se réalise entre zéro et sept ans pour l’enfant. Chaque étape qui réclame à l’enfant un grand investissement affectif génère une fixation. C’est une énergie qui reste cristallisée à ce stade, soit par exces de bien être ou au contraire par exces de frustration. Ce qui n’est pas joué au moment de l’œdipe n’est pas figé et peut évoluer tout au long d’une vie. A chaque fois que cette personne, même adulte, sera en inconfort émotionnel, elle sera amenée à se réfugier dans ces étapes où le fixation est intense.

Ce que l’on connaît le mieux de soi, c’est ce qui est figé .

Lorsque quelqu’un dit « je ne vais pas changer à mon âge » il se trompe puisque, justement, en conscientisant les choses on les transforme. Une chose est figée tant que personne n’en parle. La conscience fait la différence. Parler de quelque chose lever nécessairement évoluer.

« Connais-toi toi-même » Plus je me connais, plus j’assume ma structure de personnalité, et moins j’y suis enfermé.

L’Œdipe du garçon

Étape 1 (naissance à 9 mois) : fusion à la maman :

À ce stade la mère et l’enfant ne font qu’un. « Sans maman, je n’existe pas ».

Intérieurement la faim, ou tout autre besoin, génère une tension. Les cris du bébé alertent le monde extérieur qui réagit. Maman répond en apportant du lait ou en changeant la couche.. Cela génère le contentement.

« Maman répond à mes attentes, je réponds aux siennes ». « Ce que je suis apporte du contentement chez maman ».

Quand un enfant vit quelque chose, il pense que c’est de sa faute. Lorsque ce stade n’est pas dépassé, en tant qu’adulte on continue à ressentir de la culpabilité chaque fois que l’on vit quelque chose de pénible.

La place du père à l’étape 1 : Le mot maman correspond à la fonction maternage. Le père devient maman dès qu’il occupe cette fonction.

Le stade 1 est le moment de d’éveil et de  développement des fonctions psychiques

De la lune : la satisfaction des besoins de maternage

Cela concerne tous les cycles : sommeil pipi caca boire manger bio rythme. Finalement tout ce qui concerne notre bébé intérieur.

De Neptune : les expériences de connexion à la source, à la Terre mère ou à la déesse mère.

En cas de fixation au stade 1, je n’aime pas la frustration. J’attends une gratification par l’univers dans une vision psycho magique du monde. L’univers comble les besoins et attentes comme maman l’a fait !

 

Étape 2 (9 mois à 3 ans) : le stade oral ou stade d’investissement objectival à la mère.

« Maman ne contente plus systématiquement mon besoin ou mon désir. Les repas sont donnés à heures fixes, donc elle m’oblige à patienter puis m’oblige au sevrage. » Cela génère une frustration qui amène à la conscience de la séparation du Moi et du non Moi.

L’enfant réalise que maman n’est pas là tout le temps. Il développe l’angoisse d’abandon, de séparation vers neuf mois. Est-ce que maman sera là ? Est-ce qu’elle sera gentille ou pas ?

Pour faire face l’angoisse, l’enfant commence à faire un clivage entre  la bonne mère qui  répond à ses besoins et qui est gentille, qu’il appelle maman et la mauvaise mère qui ne répond pas à ses besoins et qui ne sourit pas. On l’appelle la marâtre.

Cette étape 2 est le moment de d’éveil et de développement des fonctions psychiques

De Mercure : la réflexion.

La mise en place de la pensée et du langage. Mercure permet de se faire comprendre et de comprendre, c’est le discernement : « Si mon plaisir n’est pas là, je vais devoir exprimer mon désir ». La parole se met en place.

De Mars : l’action et le désir. « J’ai du désir et s’il n’est pas comblé je vais devoir me faire entendre ». Mars apporte la colère et l’agressivité nécessaire.

La place du père à l’étape 2 :

« Maman n’est plus centrée sur moi et parfois elle est centrée sur papa. Il devient mon rival car il vole l’attention maternelle. »

L’enfant repousse agressivement son père, il s’oppose à lui et dit non. Il peut devenir tyrannique. Il a besoin de faire ses crocs.

C’est aussi l’âge où l’enfant définit son territoire et la notion de possession. « C’est à Moi » il tape s’il se sent envahi.

En cas d’agressivité, il a besoin d’être contenu sans avoir mal. Il a besoin de limite martienne sans ressentir honte

En cas de fixation à l’étape 2  :

chaque fois que son impulsivité  martienne s’activera, il aura besoin d’être contenu. Sinon il pourra devenir agressif et voudra toujours avoir raison.

 

Étape 3 (3 à 6 ans) : stade d’attachement libidinal à la mère

« Maman, c’est la plus belle, alors je la séduis par les câlins, des cadeaux des fleurs des dessins. Je l’attire par mes larmes mes cris,  ma maladie,  mon silence, ma colère ou en faisant le clown. Je prends note de l’attitude la plus efficace pour la séduire et l’attirer, et je cristallise cette attitude. » « Tout est bon pour faire venir Maman »

Ce stade le moment de d’éveil et de développement des fonctions psychiques

Du soleil Être aimé et reconnu

Qu’est-ce qui plaît à l’autre et qu’est-ce qui peut m’attirer son amour.

De Venus : séduire et ressentir.

Qu’est-ce qui me plaît et me fait ressentir du plaisir.

L’objectif étant de séduire maman, il va modéliser papa, puisque lui a réussi à la séduire.

La place du père à l’étape 3 :

Papa, en tant que tiers séparateur, pose problème.

Le père rival : « Plus je veux séduire maman, plus je veux que papa meure. Je suis prêt à tout pour me débarrasser de lui, donc, si je peux, je le dénonce quand il fait quelque chose de mal. Je m’assois entre eux, je dors rentre ou je le pousse dehors. »

Le garçon peut ressentir de l’agressivité, de la haine. L’enfant active la conscience de ce qu’il est faible et que son papa est fort. Il est donc impressionné par la force de vie du père.

Comme papa peut se rendre compte de son agressivité et le punir, cela génère une angoisse de castration

L’enfant peut devenir un vrai tyran, s’il n’est pas contenu et en l’absence de limites posées. Parfois tout le monde est sous terreur de ses crises. Il a besoin d’être rassuré or il est doublement terrorisé par son angoisse de castration et par son agressivité.

Le rôle du père est primordial à cet âge pour le petit garçon. Il doit le contenir physiquement sans le castrer.

Le père complice : le garçon met en place une stratégie de séduction du père en attendant d’être capable de l’éliminer. Plus j’ai de la haine contre papa, plus je vais me racheter en lui faisant plaisir.

Il devient le gentil garçon à son papa qui obtempère et obéit à ses ordres. Il se tient bien à l’école. On peut alors le socialiser sans qu’il se mette en colère. Mais ce gentil garçon cache son agressivité et sa rivalité.  cela génère beaucoup de conflits en lui.

« Mon père c’est le plus fort ». Il est sur un piédestal. C’est l’étape d’idéalisation de l’image du papa qui correspond la fonction psychique du soleil.

Si papa exprime son amour ou son admiration le petit garçon peut se narcissiser. C’est l’étape narcissique.

Étape 4 (de 6 à 7 ans) : la pose de l’interdit de l’inceste et l’âge de raison.

Vers 6 ans, Le père doit poser l’interdît de l’inceste et dire à son fils : « non tu ne te marieras pas avec maman car elle est déjà mariée avec moi et c’est impossible. Il est interdit de se marier avec sa maman, avec ses sœurs ou ses cousines. Quand tu seras grand, tu pourras être amoureux et te marier avec ta chérie »

Ce stade correspond à l’étape d’éveil et de développement des fonctions psychiques de Saturne : apparition de la morale, distinction du bien et du mal.

La place du père à l’étape 4 :

L’enfant veut tellement être comme papa qu’il accepte de penser comme lui.

C’est le stade d’introjection de la loi du père.

Il ne s’agit pas de se soumettre au père comme dans la stratégie de séduction du père mais bien d’obéir. Il ne s’agit pas de subir parce qu’ on est petit ,mais bien d’intégrer la loi et de faire la différence entre le bien et le mal.

« Je ne saute pas dans la flaque car j’ai compris que papa ne le veux pas. S’il ne me regarde pas sa volonté persiste en voix off dans ma tête. »

Freud décrit le surmoi comme cette voix off, la voix de la mauvaise conscience ou le juge intérieur.

Une partie du surmoi inconscient nourrit la censure. C’est à ce stade que développe l’inconscient et la censure qui permet de refouler ce qui est trop pénible.

À l’installation de cet interdit, l’enfant ne supporte plus les incohérences par rapport au règlement. Il devient rigide et jugeant.

Vis-à-vis de sa mère :  

En grandissant, le garçon change sa manière d’aimer et se met à protéger sa mère.

Maman devient la Mère en coupant le cordon avec son fils. L’enfant peut se responsabiliser et tourner ses intérêts vers l’extérieur de la maison. Il peut aussi vouloir devenir protecteur de sa mère ou de ses frères et sœurs.

 En cas de fixation saturnienne, l’adulte est très engagé en tant que citoyen, militant pro vaccin…Très investi dans un rôle de protection.

 

 

Étape 5  (de 7 à 11 ans) : étape jupitérienne de socialisation ou phase de latence.

Enfin apaisé, le garçon lâche l’affaire. Il refoule ses pulsions d’attirance vers maman. Il peut déplacer cette énergie sexuelle vers le sport, l’apprentissage, les collections, la fabrication de cabane, la lecture ou les jeux qui deviennent des objets de substitution.

C’est l’étape de socialisation de l’enfant. Les parents soufflent enfin. On l’appelle la phase de latence.

Ce stade un correspond à l’étape d’éveil et de développement des fonctions psychiques de Jupiter: la socialisation et l’apprentissage.

Le jeune arrête de négocier, de provoquer le parent. Il devient curieux par rapport au monde et par rapport aux autres. Il est toujours partant pour de nouvelles expériences. C’est l’étape qui mobilise le plus le père.

C’est l’étape d’apparition de la pudeur. L’exhibitionnisme de la petite enfance disparait.

 En cas de fixation Jupitérienne, l’adulte ressent un grand besoin de se détendre et de s’amuser.

 

Étape 6  (11 ans à 16 ans) : la puberté et la crise d’adolescence ou le stade génital

La poussée hormonale vient perturber l’équilibre de la phase de latence. La puberté fait voler en éclats la censure.

Ce stade un correspond à l’étape d’éveil et de développement des fonctions psychiques D’Uranus :la libération.

L’identification au père devient insupportable pour le garçon. Les parents sont trop vieux pour comprendre. Le garçon peut avoir besoin de se sentir comme les autres jeunes, à la mode( look, vêtements, portable,…)

Ou bien plutôt « ensemble tout seul » en se connectant au monde depuis sa chambre et  sur son ordi en cas de blessure du vilain petit canard. On parle de chambre en bordel Uranien.

De Pluton : découverte de la sexualité et de la pudeur (expérimentation de la honte.)

C’est l’âge d’apparition des caractères sexuels secondaires : les règles, les poils, l’érection, la masturbation, l’intérêt pour la cour pornographie et la pulsion sexuelle. Les premiers couples amoureux. Pour se cacher et faire face à la pudeur, il peut porter des grands vêtements pour se cacher.

 

L’inconscient laisse remonter le refoulé lors de cette crise d’adolescence.

Tout ce qui a été fixé en étape 1 à 5 remonte à la surface à cette étape de crise crucial pour l’enfant.

Si il y a une fixation :

À l’étape 1, il recherchera à combler ses besoins de fusion (lunaire) et de connexion (Neptunienne) avec son meilleur ami.

À l’étape 2, il sera un ado rebelle qui cherchera la confrontation et comblera ses désirs dans le tabac ou la drogue. (Fixation Martienne)

À l’étape 3  il sera soit un gentil garçon avec un profil d’ado idéal introverti ou féminisé            ( fixation vénusienne) ou bien Il sera dans un profil narcissique de séducteur. La coqueluche de la classe, le beau gosse entouré d’un fan club avec un profil d’ado idéal extraverti (fixation solaire)

À l’étape 4 (fixation saturnienne)

En cas de Surmoi trop fort, il sera un ayatollah rigide et plein de principes. Il travaillera beaucoup dans ses études et se privera de sexe.

En cas de surmoi trop faible il sera un délinquant qui cherche la loi

À l’étape 5 (fixation jupitérienne)

En cas de fixation jupitérienne forte, il passera son temps à se détendre et à s’amuser. Il sera très entouré.

En l’absence de développement de cette fonction jupitérien de socialisation, il deviendra solitaire et introverti.

L’étape 6 correspond à une véritable bombe dans la vie d’un enfant.

En cas de fixation Uranienne, le jeune homme restera rebelle

En cas de fixation Plutonienne forte, il peut devenir un prédateur sexuel.

En l’absence de développement de ces deux fonctions il deviendra un adulte trop sage.

 

 

Le cœur de la névrose se trouve toujours dans ces étapes fondamentales de développement de l’enfant.

Quand une fixation est très forte sur une étape, chaque stress ramènera l’adulte à cette étape. En effet l’ego est  sécurisé à ce niveau de ressenti désagréable.

 

Étape 7 (16 à 21 ans) : Le détachement et l’éveil amoureux/ l’individuation  

Vis-à-vis de la mère :

L’Adolescent se détache enfin de maman. Il renonce à la séduire

Il quitte l’opposition entre l’amour pour sa mère (la sainte, amour chaste et inconditionnel) et pour les autres femmes (les salopes)

Le refoulé se déplace sur une jolie femme qui représente sa mère. Il tombe amoureux. Il ne réalise pas qu’il cherche maman à travers son amoureuse.

Il peut se tourner vers un autre objet d’amour, une femme qu’il aime pour ce qu’elle est et pour ce qu’il voudrait qu’elle soit pour ressembler à maman. Il peut rayonner son signe lunaire. Il peut vivre sa sexualité génitale.

C’est la résolution de l’Œdipe , considéré comme une inaccessible étoile à attendre.

Vis-à-vis du père : Plus il est en refoulement des pulsions vers maman, plus il est énervé par papa tout en restant un gentil garçon.

Il est essentiel pour l’adolescent à ce stade de renoncer à maman pour permettre une baisse de l’angoisse de castration et de sa rivalité avec papa. Il lâche enfin l’énergie de tension par rapport à papa et trouve l’apaisement.

Il peut devenir ami avec son père et entretenir avec lui une complicité masculine. Il peut rayonner son signe solaire et cesser d’être gentil.

Sa virilité s’exprime et il s’épanouît en se faisant respecter.

En cas de fixation à cette étape, il rencontrera de nombreux problèmes dans toutes ses vies de couple car il déplacera l’amour de maman sur ses amoureuses et cela entraînera nécessairement des ruptures par peur de l’engagement.

S’il dépasse la peur de l’engagement, il pourra s’engager, se marier et avoir des enfants. À ce moment-là lorsque sa femme donnera le sein aux enfants, il aura envie qu’elle soit sa maman à lui aussi.

Tant que cet Œdipe n’est pas résolu, ce qui est le cas de la plupart des adultes, il se rejoue dans le couple et puis le mettre en échec.

L’Œdipe de la fille

Étape 1 (naissance à 9 mois) : fusion à la maman :

À ce stade la mère et l’enfant ne font qu’un. « Sans maman, je n’existe pas ».

Intérieurement la faim, ou tout autre besoin, génère une tension. Les cris du bébé alertent le monde extérieur qui réagit. Maman répond en apportant du lait ou en changeant la couche.. Cela génère le contentement.

« Maman répond à mes attentes, je réponds aux siennes ». « Ce que je suis apporte du contentement chez maman ».

Quand un enfant vit quelque chose, il pense que c’est de sa faute. Lorsque ce stade n’est pas dépassé, en tant qu’adulte on continue à ressentir de la culpabilité chaque fois que l’on vit quelque chose de pénible.

La place du père à l’étape 1 : Le mot maman correspond à la fonction maternage. Le père devient maman dès qu’il occupe cette fonction.

Le stade 1 est le moment de d’éveil et de  développement des fonctions psychiques

De la lune : la satisfaction des besoins de maternage

Cela concerne tous les cycles : sommeil pipi caca boire manger bio rythme. Finalement tout ce qui concerne notre bébé intérieur.

De Neptune : les expériences de connexion à la source, à la Terre mère ou à la déesse mère.

En cas de fixation au stade 1, je n’aime pas la frustration. J’attends une gratification par l’univers dans une vision psycho magique du monde. L’univers comble les besoins et attentes comme maman l’a fait !

 

Étape 2 (9 mois à 3 ans) : le stade oral ou stade d’investissement objectival à la mère.

« Maman ne contente plus systématiquement mon besoin ou mon désir. Les repas sont donnés à heures fixes, donc elle m’oblige à patienter puis m’oblige au sevrage. » Cela génère une frustration qui amène à la conscience de la séparation du Moi et du non Moi.

L’enfant réalise que maman n’est pas là tout le temps. Il développe l’angoisse d’abandon, de séparation vers neuf mois. Est-ce que maman sera là ? Est-ce qu’elle sera gentille ou pas ?

Pour faire face l’angoisse, l’enfant commence à faire un clivage entre  la bonne mère qui  répond à ses besoins et qui est gentille. On l’appelle maman et la mauvaise mère qui ne répond pas à ses besoins et qui ne sourit pas. On l’appelle la marâtre.

Cette étape 2 est le moment de d’éveil et de développement des fonctions psychiques

De Mercure : la réflexion.

La mise en place de la pensée et du langage. Mercure permet de se faire comprendre et de comprendre, c’est le discernement : « Si mon plaisir n’est pas là, je vais devoir exprimer mon désir ». La parole se met en place.

De Mars : l’action et le désir. « J’ai du désir et s’il n’est pas comblé je vais devoir me faire entendre ». Mars apporte la colère et l’agressivité nécessaire.

La place du père à l’étape 2 :

« Maman n’est plus centrée sur moi et parfois elle est centrée sur papa. Il devient mon rival car il vole l’attention maternelle. »

L’enfant repousse agressivement son père, il s’oppose à lui et dit non. Il peut devenir tyrannique. Il a besoin de faire ses crocs.

C’est aussi l’âge où l’enfant définit son territoire et la notion de possession. « C’est à Moi » il tape s’il se sent envahi.

En cas d’agressivité, il a besoin d’être contenu sans avoir mal. Il a besoin de limite martienne sans ressentir honte

En cas de fixation à l’étape 2  :

chaque fois que son impulsivité  martienne s’activera, il aura besoin d’être contenu. Sinon il pourra devenir agressif et voudra toujours avoir raison.

 

Étape 3 (3 à 4 ans) : Retournement de situation ou stade d’investissement objectal au père

La petite fille reste sous l’influence de Mercure et Mars.

Vers 3 ans la situation se retourne pour la petite fille. En effet elle est doublement déçue par sa maman qui devient une rivale.

1/Elle lui accorde plus autant de temps et cela génère un conflit avec le père.

2/Elle n’a pas de pénis. Alors que son père et les garçons en ont un.

À trois ans le feu martien s’active et c’est l’âge des comparaisons. On compare le nombre de câlins, nombre de frites dans l’assiette mais aussi la présence ou non du zizi quand elles accèdent à la nudité.

À quatre ans elle réalise que le garçon a un pénis et pas elle. Elle devient jalouse car il peut jouer avec depuis déjà deux ans. Elle réalise qu’il n’y a pas de plaisir pour elle. Elle doit alors se construire sur une absence de pénis car son sexe (vagin) est intérieur est caché. Elle ressent une envie d’avoir un pénis comme son père.

À cet âge, elle se sent privée de zizi comme si elle était punie. En effet, socialement depuis 3000 ans, quand on commet une faute on est puni par privation. Cette notion est passée dans l’inconscient collectif.

La petite fille se construit donc sur un manque et ressent de la honte. Elle pense être mauvaise par essence. Si on ne lui explique pas la présence de son sexe caché, elle se construit sur un vide.

Étape 4 (4 à 6 ans ) : Attachement libidinal au père

Ce stade le moment de d’éveil et de développement des fonctions psychiques `

Du soleil : Être aimé et reconnu.

Qu’est-ce qui plaît à l’autre et qu’est-ce qui peut m’attirer son amour.

De Vénus : séduire et ressentir.

Qu’est-ce qui me plaît et me fait ressentir du plaisir

La petite fille veut un accès exclusif à papa qu’elle veut épouser. C’est Dieu le père.

Si le père exprime son amour à sa princesse, elle se sentira la 8ème merveille du monde et donnera une extraversion d’elle-même. C’est le développement de la fonction Vénus. Elle montre ses jolies robes, ses chaussures et elle aime se faire voir. Elle se sent aimé par lui et par tout le monde.

La petite fille cherche à séduire son père et les amis du père ou du grand-père. Elle « joue à la femme » envers son père et les autres hommes qui doivent la voir comme une petite fille !

La place de la mère :

L’autre, la mère, devient sa rivale suprême et déclenche une haine. Elle peut se moquer d’elle et la rabaisser aux yeux du père.

En même temps, elle continue à l’aimer cette maman. Elle modélise cette femme qui a réussi à séduire le père. Elle ressent une ambivalence amour-haine. C’est la rivalité narcissique

Pour se racheter et baisser la tension, elle devient une « gentille fille à sa mère ».

 

Étape 5 (de 6 à 7 ans) : la pose de l’interdit de l’inceste et l’âge de raison.

La place du père :

Vers 6 ans, Le père doit poser l’interdît de l’inceste et dire à sa fille

« non tu ne te marieras pas avec moi car je suis  déjà marié avec ta mère et c’est impossible. Il est interdit de se marier avec son papa, avec ses frères ou ses cousins. Quand tu seras grande, tu pourras être amoureuse et te marier avec ton chéri »

Ce stade correspond à l’étape d’éveil et de développement des fonctions psychiques de Saturne : apparition de la morale, distinction du bien et du mal.

La petite fille veut tellement plaire à son héros, qu’elle accepte sa loi.

C’est le stade d’introjection de la loi du père.

Il ne s’agit pas de se soumettre au père comme dans la stratégie de séduction du père mais bien d’obéir.

« Je ne saute pas dans la flaque car j’ai compris que papa ne le veux pas. S’il ne me regarde pas sa volonté persiste en voix off dans ma tête. »

Freud décrit le surmoi comme cette voix off, la voix de la mauvaise conscience ou le juge intérieur.

Si l’interdit n’est pas posé verbalement par le père, il peut être compris implicitement par les attitudes de la mère.

Cette étape se termine à 7 ans qui est considéré comme l’âge de raison. Après sept ans l’enfant doit avoir intégré qu’on ne se balade pas toute nue, qu’on ne montre pas son sexe, qu’on se caresse dans sa chambre et qu’on ne joue pas avec les hommes.

À l’installation de cette interdit, l’enfant ne supporte plus les incohérences par rapport au règlement. Il devient rigide et jugeant.

Papa devient le père en cessant de voir sa fille comme sa princesse. L’enfant peut se responsabiliser et tourner ses intérêts vers l’extérieur de la maison.

La place de la mère :

La fille change sa manière d’aimer son père. Au lieu de vouloir le posséder, elle tend à s’intéresser à lui en imitant sa mère, en devenant une petite femme et en mettant ses qualités féminines en avant.

En cas de fixation saturnienne, l’adulte est très engagé en tant que citoyen, militant pro vaccin…Très investi dans un rôle de protection.

 

Étape 6  (de 7 ans à 11 ans) : étape jupitérienne de socialisation ou phase de latence.

Enfin apaisé, la fillette lâche l’affaire. Elle refoule ses pulsions d’attirance vers son père. Elle peut déplacer cette énergie sexuelle vers le sport, l’apprentissage, les collections, la fabrication de cabane, les jeux de poupée, la lecture ou les jeux qui deviennent des objets de substitution.

C’est l’étape de socialisation de l’enfant. Les parents souffle enfin. On l’appelle la phase de latence.

Ce stade un correspond à l’étape d’éveil et de développement des fonctions psychiques de Jupiter : la socialisation et l’apprentissage.

Le jeune arrête de négocier, de provoquer le parent. Il devient curieux par rapport au monde et par rapport aux autres. Il est toujours partant pour de nouvelles expériences. C’est l’étape qui mobilise le plus le père.

C’est l’étape d’apparition de la pudeur. L’exhibitionnisme de la petite enfance disparait.

 En cas de fixation Jupitérienne, l’adulte ressent un grand besoin de se détendre et de s’amuser.

 

Étape 7  (11 ans à 16 ans) : la puberté et la crise d’adolescence

La poussée hormonale vient perturber l’équilibre de la phase de latence. La puberté fait voler en éclats la censure.

Ce stade un correspond à l’étape d’éveil et de développement des fonctions psychiques D’Uranus : la libération.

L’identification à la mère devient insupportable pour la fille  Les parents sont trop vieux pour comprendre. Le jeune fille peut avoir besoin de se sentir comme les autres jeunes, à la mode( look, vêtements, portable,…)

Ou bien plutôt « ensemble tout seul » en se connectant au monde depuis sa chambre et  sur son ordi en cas de blessure du vilain petit canard. On parle de chambre en bordel Uranien.

De Pluton : découverte de la sexualité et de la pudeur (expérimentation de la honte.)

C’est l’âge d’apparition des caractères sexuels secondaires : les règles, les poils, l’érection des garçons, la masturbation, l’intérêt pour la pornographie et la pulsion sexuelle. Les premiers couples amoureux. Pour se cacher et faire face à la pudeur, l’adolescente peut porter des grands vêtements pour se cacher.

 

L’inconscient laisse remonter le refoulé lors de cette crise d’adolescence.

Tout ce qui a été fixé en étape 1 à 5 remonte à la surface à cette étape de crise crucial pour l’enfant.

Sil y a une fixation :

À l’étape 1, elle recherchera à combler ses besoins de fusion (lunaire) et de connexion              ( Neptunienne)  avec sa meilleur amie.

À l’étape 2, elle sera un ado rebelle qui cherchera la confrontation et comblera ses désirs dans le tabac ou la drogue. (Fixation Martienne)

À l’étape 3  elle sera soit un gentille fille avec un profil d’ado idéal introverti ou féminisé            ( fixation vénusienne) ou bien elle sera dans un profil narcissique de séductrice. La coqueluche de la classe, la fille people entourée d’un fan club avec un profil d’ado idéal extraverti (fixation solaire)

À l’étape 5 (fixation saturnienne)

En cas de Surmoi trop fort, elle sera un ayatollah rigide et plein de principes, travaillera beaucoup dans ses études et se privera de sexe ( note de Muriel : Elle peut développer une anorexie)

En cas de surmoi trop faible, elle sera une délinquante qui cherche la loi

À l’étape 6

En cas de fixation jupitérienne forte, elle passera son temps à se détendre et à s’amuser. Elle sera très entourée.

En l’absence de développement de cette fonction jupitérien de socialisation, elle deviendra solitaire et introvertie.

L’étape 7 correspond à une véritable bombe dans la vie d’un enfant.

En cas de fixation Uranienne, la jeune fille restera rebelle

En cas de fixation Plutonienne forte, elle peut expérimenter la sexualité sous toutes ses formes ou rester une adulte fêtarde. Alcool et drogues.

En l’absence de développement de ces deux fonctions elle deviendra un adulte trop sage.

Le cœur de la névrose se trouve toujours dans ces étapes fondamentales de développement de l’enfant.

Quand une fixation est très forte sur une étape, chaque stress ramènera l’adulte à cette étape. En effet l’ego est  sécurisé à ce niveau de ressenti désagréable.

 

Étape 8 (16 à 21 ans) : Le détachement et l’éveil amoureux/ l’individuation 

Vis-à-vis du père :

La jeune fille renonce enfin à séduire son père.  Si cette étape est bien traversée , elle pourra investir un objet de remplacement, un amoureux  qu’elle peut accepter pour ce qui est ou bien en assumant la ressemblance avec le père.

Elle cesse de vouloir être castratrice pour se sentir en sécurité avec l’homme.

Elle peut avoir des rapports apaisé avec son père qui devient un soutien . Elle quitte la relation infantile.

Elle peut rayonner son signe solaire et peut vivre sa sexualité génitale.

C’est la résolution de l’Œdipe , considéré comme une inaccessible étoile à attendre

Vis-à-vis de la mère :

Le rapport avec sa mère devient apaisé puisqu’elle n’est plus une rivale . Elle devient autonome. Elles peuvent partager des expériences de femme à femme.

Elle abandonne la séduction vis-à-vis de sa mère et cesse de vouloir être gentille pour lui plaire.

Elle surmonte son angoisse de ne pas avoir de phallus et peut manifester son phallus féminin.

Les cycles de la femme tout au long de sa vie la pousse à participer à un mouvement évolutif. Elle participe volontiers à un travail thérapeutique.

Tant que cet Œdipe n’est pas résolu, ce qui est le cas de la plupart des adultes, il se rejoue dans le couple et puis le mettre en échec.

 

 

 

Les cycles de transformation de l’enfance

Il existe des cycles ou des bio rythmes qui vont marquer le chemin de vie de chaque enfant.

De zéro à 3 ans :

Le Moi se structure. Le château fort se construit autour de l’ego. Maman nourrit et soigne. Papa protège de l’extérieur dangereux.

C’est le stade de la dépendance. Plus le château sera fortifié et plus il sera difficile d’en sortir.

De 3 à 6 ans :

Le pont levis se baisse et permet la rencontre avec les autres. C’est l’apparition des angoisses et des peurs.

C’est le stade d’apprentissage : école, maîtresse, copains.

Chaque jour l’enfant s’éloigne du château pour traverser un peu plus la forêt mais revient constamment au château fort pour se sécuriser.

De 6 à 9 ans :

Je m’aventure de plus en plus loin. Je découvre des clairières qui sont des sources d’expérimentation avec d’autres personnes.

C’est le stade d’expérimentation. Chaque fois je reviens au château me ressourcer.

De 9 à 13 ans :

C’est le stade de transformation pubertaire.

L’enfant s’éloigne de plus en plus loin. Il découvre les familles de ses copains.

De 13 à 18 ans :

L’adolescent fait des allers-retours entre le château et les paysages extérieurs. L’ego se rigidifie.

De 18 à 21 ans :

Le jeune quitte la maison avec son héritage socioculturel. C’est le stade du départ.

 

La crise adolescence :

Il s’agit de la perte

  • De l’idéalisation du parent parfait par l’enfant.
  • De l’idéalisation de l’enfant parfait pour les parents.
  • De l’illusion de la fusion par l’enfant et les parents.

Cette crise se fait dans la sécurité dans le lien indéfectible entre le parent et l’enfant.

“Je ne suis plus ton objet de satisfaction. Je vis ma vie et j’arrête de souffrir. Je m’autorise à trahir les attentes.”

Un enfant porte toujours le problème de l’adulte. On ne fait jamais le thème d’un enfant avant 18 ans ½.

 

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